Un magasin de location de DVD revoit son processus de demande d’adhésion
Exemple de plainte réglée en cours d'enquête no 28
Plainte
Pour devenir membre d’un magasin de location de DVD, un homme a dû présenter des pièces d’identité, y compris son permis de conduire. Il a fourni l’information concernant sa carte de crédit au magasin et a produit son permis de conduire. Il a toutefois refusé que le magasin inscrive les détails concernant son permis de conduire dans sa base de données, jugeant que cela n’était pas nécessaire. Par conséquent, le magasin ne lui a pas permis de louer de DVD.
Résultat
Le magasin a d’abord soutenu que l’information concernant le permis de conduire était nécessaire à des fins de vérification d’identité et de récupération des produits de location en retard. Cependant, il est devenu apparent au cours de l’enquête que bien que l’entreprise exige une pièce d’identité avec photo, elle n’utilise pas les renseignements concernant les cartes de crédit pour retracer ses membres; pour ce faire, elle a plutôt recours à l’information accessible au public. Lorsque le magasin s’est rendu compte qu’il recueillait des renseignements qu’il n’utiliserait pas, il a modifié son processus d’ouverture de compte et d’authentification des clients.
Selon le nouveau processus de demande d’adhésion, une personne doit produire deux pièces d’identité, dont l’une avec photo, laquelle ne doit pas consister obligatoirement en un permis de conduire. Il pourrait s’agir notamment d’une carte militaire, d’une carte étudiante, d’une carte d’adhésion à un centre de conditionnement physique ou, si le client le souhaite, d’une carte santé ou d’un passeport. Quelle que soit la pièce présentée, la seule information inscrite dans la base de données du magasin est un commentaire général selon lequel il y a eu vérification d’une pièce d’identité avec photo.
L’entreprise s’est engagée à examiner le nouveau processus d’ouverture de compte avec ses employés et de mettre à jour son manuel de procédures pour qu’il tienne compte des changements en question. La commissaire adjointe et le plaignant ont convenu que l’affaire devrait être considérée comme réglée.
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