La réponse est oui, croit l’auteur d’un nouvel article sur la surveillance paru dans The Walrus. Hal Niedzviecki affirme qu’alors que l’idée d’être surveillé nous dérangeait auparavant (pensez à 1984 de George Orwell), les caméras et autres techniques de surveillance sont à ce point répandues aujourd’hui qu’on ne les remarque plus. Il ajoute que quand on les remarque, on n’y porte plus attention (à preuve : lorsqu’on a annoncé l’installation de 10 000 caméras dans les métros, tramways et autobus de Toronto, Niedzviecki affirme que les citoyens « ont haussé les épaules et ont repris leur train-train »).
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Plusieurs universités canadiennes, dont les universités Queen’s et Victoria, ont récemment lancé une étude multidisciplinaire sur les répercussions sociologiques et culturelles de la surveillance. Le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada a octroyé 2,5 millions de dollars au projet The New Transparency: Surveillance and Social Sorting (« La nouvelle transparence : surveillance et classification sociale »).
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Elles le sont, selon un des principaux agents de police de Londres. Lors d’une entrevue pour le Guardian, Mick Neville, chef du nouveau bureau Visual Images, Identifications and Detection de Scotland Yard, a dit que même si la Grande-Bretagne a plus de caméras de sécurité que tout autre pays d’Europe, les caméras de télévision en circuit fermé n’ont, jusqu’à maintenant, aidé à résoudre que trois pour cent des vols à la tire à Londres.
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La semaine dernière, Al Kamen du Washington Post a publié un article fort ironique critiquant légèrement (ou à la légère, c’est selon) son Chef de la sécurité nationale américain, Michael Chertoff suite à l’affirmation de ce dernier que les empreintes digitales n’étaient pas des renseignements personnels.
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La semaine dernière, un article du Seattle Times (en anglais seulement) présentait une expérience que mène l’Université de Washington sur l’identification par radiofréquence, ou l’IRF. Dans le cadre de l’une des plus importantes expériences recourant aux étiquettes sans fil dans un contexte social, l’université a réussi à créer une atmosphère futuriste dans laquelle l’IRF est omniprésente. Les responsables du projet espèrent que cet environnement permettra de déceler les problèmes avant que la technologie ne soit adoptée à grande échelle.
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Le mois dernier, un collaborateur de Popular Science a mené sa propre expérience au sujet de la protection de la vie privée (seulement en anglais) : vivre une vie normale en demeurant le plus anonyme possible. Résultat? C’est pratiquement impossible.
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Notre train-train quotidien est saisi sur le vif et, de plus en plus, on le fait par l’entremise de caméras de surveillance. Cette technologie, tout comme les étiquettes d’IRF, est utilisée par un nombre de plus en plus élevé d’organisations pour améliorer la sécurité et décourager les voleurs potentiels. Même si ce sont des raisons parfaitement légitimes d’utiliser des caméras, les organisations devraient quand même s’assurer que leurs activités de surveillance enfreignent le moins possible le droit des personnes à la vie privée.
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Bien qu’il existe des utilisations assez originales de la technologie d’IRF (étudier la vie secrète des abeilles, par exemple), les systèmes d’IRF servent de plus en plus à des fins plus pratiques, soit l’amélioration de la productivité et de la sécurité.
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La chaîne BBC Radio 4 a une série de documentaires sur les salles de contrôles et systèmes de surveillance britanniques qui sortent de l’ordinaire. Dans « Invisible People », l’historien urbain Joe Kerr mène des entrevues avec les personnes qui ont travaillé dans ces centres de contrôle, nous donnant ainsi une entrée dans l’aspect humain de la société de surveillance britannique.
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