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Aimez-vous qu’on vous observe?

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La réponse est oui, croit l’auteur d’un nouvel article sur la surveillance paru dans The Walrus. Hal Niedzviecki affirme qu’alors que l’idée d’être surveillé nous dérangeait auparavant (pensez à 1984 de George Orwell), les caméras et autres techniques de surveillance sont à ce point répandues aujourd’hui qu’on ne les remarque plus. Il ajoute que quand on les remarque, on n’y porte plus attention (à preuve : lorsqu’on a annoncé l’installation de 10 000 caméras dans les métros, tramways et autobus de Toronto, Niedzviecki affirme que les citoyens « ont haussé les épaules et ont repris leur train-train »).

Il fait également valoir que les caméras de surveillance ne constituent qu’une forme de surveillance parmi tant d’autres — et que peu de gens en sont conscients. Pensez au programme Air Miles qui recueille de l’information sur vos habitudes d’achat (en retour de points) et aux sites de réseautage social où vous pouvez mettre à jour votre « situation », permettant aux autres de savoir ce que vous faites aussi souvent que vous le souhaitez. Parce que ces activités nous plaisent et que certaines nous procurent du plaisir, Niedzviecki soutient qu’en fait, nous aimons être observés.

Il prétend aussi que parce que certaines de ces activités nous intéressent et parce que les préoccupations actuelles portent davantage sur la protection contre le terrorisme que sur la protection de la vie privée et le totalitarisme d’État, nous percevons la surveillance d’un œil favorable (protection) ou alors, nous nous y habituons au point de ne plus la voir. Il aborde de façon détaillée les répercussions d’une telle situation.

Bien que certaines des préoccupations de l’auteur soient quelque peu exagérées (il appelle les actions d’Hitler « le premier génocide du monde déterminé par les bases de données), il est vrai qu’il vaut la peine de réfléchir avec attention avant de révéler des renseignements personnels en ligne et dans le vrai monde, même pour des gestes apparemment anodins comme acheter du lait. Si vous vous posez des questions sur la surveillance dont vous faites l’objet, vous pouvez consulter les lignes directrices du CPVP sur la vidéosurveillance visant les secteurs public et privé.

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