Le défi de l'identification des consommateurs dans le cadre des nouveaux mécanismes de paiement électronique
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Organisation
Option Consommateurs
Publication
2006
Sommaire
Ce rapport offre un examen des méthodes de confirmation de l’identité dans le cadre des transactions électroniques, du caractère sécuritaire de ces transactions et de la conformité des nouvelles technologies d’identification biométrique aux cadres législatifs régissant la protection des renseignements personnels.
Après analyse de la tendance actuelle vers l’utilisation de méthodes biométriques pour identifier le consommateur, l’auteur en déduit que les systèmes d’authentification biométriques ne seront vraisemblablement pas plus sécurisés que les systèmes actuels, en plus du fait qu’ils poseront des défis pour la protection de la vie privée du consommateur.
La biométrie est efficace uniquement si le système peut vérifier que les attributs biométriques provenaient de la personne au moment de la vérification et concordent avec les données biométriques maîtresses sur fichier. Il existe des raisons pour lesquelles les systèmes n’y parviennent pas. En outre, bien que la biométrie comporte des identificateurs uniques, ces derniers ne sont pas secrets et n’offrent pas de sécurité intégrée en tant qu’identificateurs uniques.
L’auteur conclut en disant que l’utilisation des technologies d’authentification biométrique présente des risques juridiques et financiers supérieurs à ce qu’elles valent. Il indique que la biométrie complète d’autres technologies existantes et qu’aucun système n’est en lui-même entièrement fiable.
En ce qui concerne la confidentialité du consommateur, il mentionne que l’industrie démontre une propension de plus en plus grande à recueillir des renseignements personnels dans une tentative de gérer les risques juridiques et financiers. L’augmentation rapide de l’utilisation de la carte de transaction électronique combinée à celle des numéros d’identification personnels (NIP) a mené à une redéfinition des responsabilités respectives du consommateur et des établissements financiers. Bien qu’on ait toujours considéré que la sécurité était une responsabilité partagée, la banque devait en pratique s’assurer que la signature qu’elle acceptait était vraiment celle du client en question. Selon l’auteur, les banques tentent de faire porter au consommateur une plus grande partie du fardeau.
L’auteur a le sentiment que les consommateurs ont peu de prise sur ce qui est fait ou sera fait avec les renseignements communiqués en retour de produits et services. Les concepteurs des systèmes prétendent que le respect de la vie privée est nécessaire à la sécurité, de sorte qu’ils adoptent une philosophie du type sécurité dans l’obscurité. L’auteur avance des preuves selon lesquelles cette approche est depuis longtemps discréditée et que tous les intervenants profiteraient d’une franche discussion sur ces questions. Il faudrait concevoir des systèmes d’authentification de manière à ce que les risques posés aux banques et à leurs clients commerciaux contrebalancent ceux que courent les consommateurs. L’auteur craint que ce ne soit pas le cas et que ce déséquilibre favorise les banques, bien que ces dernières s’efforcent à l’occasion, sans trop d’efficacité, de gérer les risques.
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