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La GRC en dit trop sur des problèmes familiaux

Une femme a déposé une plainte à l’effet que la GRC avait divulgué trop d’informations sur les difficultés qu’elle avait à gérer le comportement de son fils.

La plaignante, une enseignante d’un autre pays, participait à un programme d’échange avec un enseignant de la Colombie-Britannique. Dans le cadre de ce programme, les familles des deux enseignants échangeaient de domicile.

La plaignante avait raconté à un agent de la GRC qui était venu la voir au domicile emprunté qu’elle s’inquiétait parce que depuis son arrivée au Canada, son fils de 16 ans avait abandonné ses études, prenait de la drogue et organisait des fêtes à la maison lorsqu’elle n’y était pas. En outre, elle avait indiqué que son fils avait cassé le verrou de la pièce où les propriétaires avaient entreposé des objets précieux. Elle a aussi affirmé que son fils lui volait de l’argent et qu’elle gardait donc son portefeuille dans sa voiture bien verrouillée.

Une semaine plus tard, l’agent de police a reçu un appel des propriétaires canadiens de la maison. Les voisins les avaient informés qu’un policier s’était rendu chez eux, en Colombie-Britannique, après que quelqu’un s’est plaint du bruit causé par des fêtards.

L’agent de la GRC avait dit au propriétaire canadien qu’il y avait eu du bruit en raison des fêtes données dans la maison et que le verrou de la porte où il entreposait ses biens précieux avait été cassé. Il lui a également raconté que la mère de l’adolescent laissait son sac à main dans sa voiture et qu’elle était de plus en plus mécontente du comportement de son fils.

Le CPVP a conclu que la GRC avait l’obligation de communiquer aux propriétaires l’information relative à la sécurité de leur maison, y compris l’obligation de les informer sur les fêtes qui s’y tenaient, le verrou cassé et les dommages à la propriété. Cependant, ces renseignements n’auraient pas dû s’étendre aux efforts de la mère pour protéger son argent ou à son mécontentement à l’égard du comportement de son fils.

Bien que rien n’indique de mauvaises intentions de la part de la GRC, cette partie de la plainte était fondée.

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