Le Réseau Éducation-Médias, bénéficiaire du Programme des contributions du Commissariat à la protection de la vie privée du Canada, a lancé la troisième phase (phase III) d’une étude continue intitulée Jeunes Canadiens dans un monde branché. Cette troisième phase est un élément crucial du projet, puisqu’elle permettra de mieux cerner les besoins en ressources éducatives en ligne des écoles et des collectivités.
Le mois dernier, le Commissariat à la protection de la vie privée du Canada (CPVP) était invité à participer à une conférence portant sur la protection de la vie privée et les jeunes organisée par l’American Library Association (ALA)). L’Office for Intellectual Freedom de l’ALA se penche depuis maintenant trois ans sur la sensibilisation à la protection de la vie privée et les bibliothèques. Ses travaux sont financés grâce à une bourse versée par le Open Society Institute. L’Office consacrera l’année 2011 à l’élaboration de stratégies visant à véhiculer de manière plus efficace le message sur la protection de la vie privée. Les bibliothèques constituent le milieu idéal pour inculquer au jeune public des notions de protection de la vie privée. Dans le but de trouver le meilleur moyen d’atteindre cet objectif, l’Office a réuni, dans le cadre de cette conférence, des défenseurs du droit à la vie privée, des experts en politiques, des bibliothécaires, des enseignants ainsi que le CPVP afin de solliciter leur point de vue.
Pour certaines de ses activités de sensibilisation du grand public, le CPVP rencontre des jeunes pour leur parler de la protection de la vie privée en ligne. La façon dont ils relèveront les défis posés par le contrôle de leurs renseignements en ligne et la protection de leur vie privée est une compétence importante nécessaire à leur survie — et à leur épanouissement — dans un environnement numérique. De plus en plus, nous voyons ces habiletés comme faisant partie d’une gamme de compétences que doit posséder tout citoyen à l’ère numérique.
Avec toutes les nouvelles technologies qui surgissent d’un côté ou de l’autre, la vie privée se perd souvent dans le détour. Plusieurs applications et sites Web sont dotés de paramètres de confidentialité, mais comment et pourquoi les ajuster n’est pas toujours évident — surtout pour les plus jeunes. C’est pourquoi le Commissariat à la protection de la vie privée du Canada est fier d’accorder son soutien à la conférence Youth Privacy Online, qui aura lieu à Toronto le 1er décembre.
Le CPVP lance l’édition 2010 du concours de vidéos Ma vie privée et moi, à l’intention des jeunes de 12 à 18 ans — et les grands gagnants se mériteront un iPad!
Quelques membres dévoués du CPVP passent une bonne partie de leur temps à visiter les écoles et à parler aux jeunes de l’importance de protéger sa vie privée. Selon un discours assez répandu, la vie privée est une cause perdue d’avance en cette époque de réseautage social en ligne et de laisser-aller en matière de partage d’information. Or, ceux d’entre nous qui parlons souvent aux jeunes sommes toujours agréablement surpris de constater que la génération qui grandit en ligne démontre un intérêt et un enthousiasme certains en ce qui concerne la protection de leurs renseignements. Il nous fait toujours plaisir de lire des travaux de recherche qui confirment nos observations quotidiennes, à savoir, que les plus jeunes sont en fait assez proactifs pour protéger leur vie privée en ligne.
La semaine dernière, des chercheurs des universités de Berkeley et de la Pennsylvanie ont diffusé une étude sur les attitudes et les connaissances des jeunes en matière de vie privée. Cette étude a trouvé beaucoup de points communs entre les jeunes américains et les moins jeunes en ce qui a trait à la sensibilité en matière de vie privée en ligne — ce qui va à l’encontre du lieu commun que les jeunes n’accordent aucune importance à la vie privée.
Une fois de plus, les participants des Rencontres du Canada ont sélectionné les gagnants de notre concours annuel de vidéos ! Voici les gagnants du concours 2009 :
En cette Journée de la protection des données 2010, nous souhaitons rappeler à tout le monde qu’il incombe à la population et aux entreprises de protéger les renseignements personnels.