Les entreprises sont constamment à l’affût de nouvelles façons d’améliorer la productivité. Les méthodes les plus novatrices et efficaces peuvent susciter des commentaires positifs à l’égard d’une entreprise.
En cette Journée de la protection des données 2010, nous souhaitons rappeler à tout le monde qu’il incombe à la population et aux entreprises de protéger les renseignements personnels.
Une fois de plus, des gens du Commissariat ont assisté à MESH 2009, la « Conférence canadienne sur le Web » ayant eu lieu à Toronto. Ils ont pu frayer avec des publicitaires, des mercaticiens, des hackers, des gens avec du fric à dépenser, des gens qui cherchent du fric et des militants, et discuter de l’incidence du Web sur les médias, le marketing, le monde des affaires et la société en général.
Lors d’une allocution dans le cadre de la Conférence de l’Association du Barreau canadien plus tôt cette semaine, la commissaire à la protection de la vie privée a parlé des répercussions sur la vie privée de la publication sur le Web par les cours et tribunaux administratifs de leurs décisions et d’autres documents contenant des renseignements personnels.
La semaine dernière, après des mois de conjectures de la part de critiques et de médias, le ministre de l’Industrie a dévoilé les nouvelles modifications à une loi canadienne sur la propriété intellectuelle, la Loi sur le droit d’auteur. Des tentatives précédentes de refonte de la loi en 2005 avaient été abandonnées lorsque le Parlement était entré en mode électoral. Cela avait grandement éteint le débat public sur le projet de loi, contre lequel les champions de la protection de la vie privée du Canada s’étaient prononcés. À l’époque, les commissaires à la protection de la vie privée du Canada, de l’Ontario et de la Colombie-Britannique avaient tous exprimé des préoccupations similaires concernant l’orientation du gouvernement.
La semaine dernière, Al Kamen du Washington Post a publié un article fort ironique critiquant légèrement (ou à la légère, c’est selon) son Chef de la sécurité nationale américain, Michael Chertoff suite à l’affirmation de ce dernier que les empreintes digitales n’étaient pas des renseignements personnels.
La Loi sur la protection des renseignements personnels, la loi fédérale sur la protection de la vie privée exigeant des institutions du gouvernement fédéral qu’elles respectent le droit à la vie privée des individus, n’a pas connu de mise à jour importante depuis 1982 — l’année même où le Commodore 64 a été lancé et où nous avons cessé de nommer le 1er juillet la fête du Dominion. Ce qu’il y a d’intéressant à propos de ces changements est qu’ils pourraient être mis en application immédiatement et relativement facilement — et la population canadienne bénéficierait ainsi d’une loi sur la protection de la vie privée moderne, efficace et répondant davantage à leurs besoins.
La chaîne BBC Radio 4 a une série de documentaires sur les salles de contrôles et systèmes de surveillance britanniques qui sortent de l’ordinaire. Dans « Invisible People », l’historien urbain Joe Kerr mène des entrevues avec les personnes qui ont travaillé dans ces centres de contrôle, nous donnant ainsi une entrée dans l’aspect humain de la société de surveillance britannique.
Un article paru ce matin au Royaume-Uni (en anglais seulement) rapporte que le FBI américain envisage la mise sur pied d’une banque de données internationales, en collaboration avec le Royaume-Uni, l’Australie, la Nouvelle-Zélande et le Canada, ce qui pourrait éventuellement rendre les renseignements personnels au sujet des citoyens de ces pays — des données biométriques comme l’iris ou les empreintes palmaires et digitales — disponibles instantanément aux forces policières des autres pays partenaires. Ce programme initié par les États-Unis, le Server in the Sky (ou « serveur dans le ciel »), aiderait aux forces de l’ordre à retracer de grands criminels et des présumés terroristes.