Une fois de plus, des gens du Commissariat ont assisté à MESH 2009, la « Conférence canadienne sur le Web » ayant eu lieu à Toronto. Ils ont pu frayer avec des publicitaires, des mercaticiens, des hackers, des gens avec du fric à dépenser, des gens qui cherchent du fric et des militants, et discuter de l’incidence du Web sur les médias, le marketing, le monde des affaires et la société en général.
Passer seulement dix minutes à cette conférence donne un bon aperçu des grands changements qui marquent les communications humaines. En général, on ne lève pas la main pour poser une question aux organisateurs — on l’envoie sur Twitter. Le maire de Toronto, David Miller, est bien connu pour se servir du Web pour transmettre de l’information aux citoyens. Pendant son discours et l’entrevue qui l’a suivi, il s’est arrêté souvent pour envoyer ou lire des « tweets ». Et les formulaires de rétroaction, c’est du passé : on « tweete » plutôt ses impressions sur un conférencier ou une séance en temps réel, ce qui incite souvent les participants à quitter leur séance pour se joindre à celle qui attire toute l’attention.
Les thèmes des séances (gérer sa persona en ligne, intégrer les médias sociaux à son plan de marketing, utiliser le bouche à oreille virtuel, etc.) démontrent bien comment le côté privé est partie prenante de la nouvelle réalité en ligne. Une conférencière principale, Jessica Jackley (co-fondatrice de kiva.org, le premier site web de microfinancement de personne à personne), est une preuve vivante qu’on peut se servir d’Internet pour faire le bien. Son site quant à lui est une autre preuve que la vie privée est un thème récurrent : transactions financières en ligne, renseignements personnels du prêteur, de l’emprunteur…
La signature de MESH : se brancher, partager et inspirer. Un de ses thèmes : bien que les médias sociaux soient une réalité difficile à gérer pour de nombreuses entreprises, ils offrent également aux entreprises comme aux personnes de superbes occasions de communiquer, collaborer, divertir et informer. Ce sont là des idées et des paroles stimulantes — tant et aussi longtemps que nous gardons à l’esprit qu’ils entraînent forcément des conséquences sur la protection de la vie privée.