Prenant mes distances par rapport au point de vue des défenseurs de la protection de la vie privée, je souhaite attirer votre attention sur un billet de blogue signé Patricia Seybold. (disponible en anglais seulement) Elle y traite dans le détail de la façon dont Google et d’autres moteurs de recherche abordent les questions de protection de la vie privée et de conservation des données. Il est important de préciser qu’elle y présente une explication claire des données qu’elle s’attend à voir recueillies suite à ses activités en ligne, et de ses attentes par rapport à ce qu’on peut faire de ces données :
« Voilà où je me positionne : j’ai consenti à la recherche personnalisée avec Google et je sais que je suis en mesure de la contrôler. Je m’attends à ce que les marchands avec lesquels je fais affaires conservent un historique de nos transactions. Et j’exige que cet historique de transactions soit privé (au regard de ma personne ou de mon entreprise, s’il s’agit d’une transaction corporative). Ces renseignements m’appartiennent. Ils sont à moi. Personne ne doit avoir le droit de vendre, exploiter ou utiliser de quelque façon que ce soit la piste des activités permettant de m’identifier à moins que je n’y aie consenti expressément. Et ce, dans l’immédiat ».