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Des enquêtes nous éclairent sur le comportement des jeunes en ligne

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Les professeurs, les parents et les défenseurs de la vie privée partagent la perception selon laquelle les utilisateurs des réseaux sociaux en ligne – particulièrement les jeunes – ne prennent pas les mesures nécessaires pour protéger leurs renseignements personnels ou leur identité en ligne. Deux études récentes ont apporté un nouvel éclairage sur cette question et nous ont fourni des renseignements sur le comportement en ligne des adolescents et des préadolescents.

Au mois d’août, la U.S. National School Boards Association a publié l’étude Creating & Connecting//Research and Guidelines on Online Social – and Educational – Networking, qui résume les résultats de trois enquêtes effectuées auprès de 1 277 élèves âgés de 9 à 17 ans. (communiqué, rapport en format PDF)

Cette étude a confirmé que le réseautage social en ligne occupe une place importante dans la vie de ce groupe de jeunes États-Uniens.

Un plus petit groupe d’étudiants, que l’étude surnomme « non conformistes », utilisent abondamment ces réseaux sociaux en ligne. Par rapport à l’utilisateur moyen, ils sont plus susceptibles de télécharger des vidéos et du matériel audio et photographique, de créer et d’échanger des personnages et d’afficher des messages.

En fait, ces « non-conformistes » adoptent ces moyens technologiques de façon précoce et semblent influencer les choix et les comportements de leurs pairs.

À titre de défenseurs de la vie privée, nous persistons à croire que les participants aux réseaux sociaux en ligne devraient surveiller leurs gestes lorsqu’ils révèlent des renseignements personnels comme leur nom, leur âge, leur ville, leur école et d’autres renseignements.

Le comportement de ces « non-conformistes » est quelque peu préoccupant :

« Environ un sur cinq (22 p. 100) des étudiants sondés et environ un sur trois des adolescents (31 p. 100) sont non-conformistes. Ces étudiants ont déclaré avoir dérogé à une ou plusieurs règles de sécurité et de comportement en ligne. Ils ont, par exemple, employé un langage inopportun, affiché des photos non appropriées, communiqué des renseignements personnels à des étrangers ou prétendu être quelqu’un d’autre. »

Bien que certains de ces comportements soient assez communs chez les utilisateurs en ligne depuis bon nombre d’années, l’accès de plus en plus facile au service à large bande et les appareils mobiles ont permis aux préadolescents et aux adolescents d’accroître leurs activités en ligne.

Néanmoins, la National School Boards Association signale – plutôt sans détour – que ses recherches ont révélé que :

« les problèmes nouveaux ou actuels, comme le cyberharcèlement, la cyberintimidation ou les rencontres importunes sont moins fréquents que les écoles semblent craindre et que les politiques laissent supposer. »

Leur étude souligne également que :

« la grande majorité des étudiants… semblent appliquer les conseils de sécurité en ligne appris à l’école ou à la maison. »

Une étude réalisée à Hong Kong auprès d’un nombre moins élevé de participants a fourni des données légèrement différentes. (communiqué

En juillet, le Bureau du commissaire à la protection des données et de la vie privée de Hong Kong a effectué une enquête auprès de 500 jeunes âgés de 12 à 24 ans. Voici les résultats de cette étude :

«… plus de la moitié des participants (55,3 p. 100) qui ont créé des blogues ou des pages Web personnelles ont communiqué des renseignements personnels les concernant sur ces blogues ou pages Web. Bien que 62 p. 100 d’entre eux s’inquiètent du fait que la communication de données personnelles sur Internet suscite des problèmes de protection de la vie privée, seulement 48 p. 100 ont adopté des mesures de sécurité en ligne pour protéger leurs données personnelles. »

Les remarques générales que l’on peut faire à partir de ces données disparates (sans toutefois oublier que, dans les deux cas, l’échantillon utilisé était petit) est que les jeunes utilisateurs des réseaux sociaux en ligne semblent savoir qu’ils doivent protéger leurs renseignements personnels et leur sécurité, mais qu’ils ne prennent pas toutes les précautions nécessaires pour le faire.

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