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Une erreur de la part d'un agent d'immigration entraîne la communication de renseignements personnels

Une Canadienne voulait engager un Bangladais comme aide familial résident pour son enfant. L'homme a fait une demande d'autorisation d'emploi au Haut-commissariat du Canada à Dhaka et a fourni tous les documents exigés.

Pour appuyer la demande de l'homme, la femme a prié son député d'envoyer une lettre au Haut-commissariat. Elle l'a aussi prié d'y joindre des photocopies de documents personnels comme son passeport et sa cotisation d'impôt sur le revenu, dans lesquels figuraient sa date de naissance, son numéro d'assurance sociale et d'autres renseignements personnels.

Le bureau du député a acheminé tous ces renseignements aux fonctionnaires de Citoyenneté et Immigration Canada au Haut-commissariat à Dhaka.

La demande d'autorisation d'emploi du Bangladais a été refusée. Selon la pratique normale, l'agent d'immigration a retourné à l'homme tous les documents de son dossier, qui comprenaient non seulement ses documents à lui, mais aussi les documents personnels de la femme envoyés par le bureau du député.

Selon la femme, l'homme a ensuite transmis les renseignements personnels la concernant à sa famille et à ses amis. Elle craignait que cette communication n'entraîne un vol d'identité ou menace sa sécurité si elle se rendait au Bangladesh. Elle a déposé une plainte au Commissariat.

Les représentants de Citoyenneté et Immigration ont reconnu qu'ils n'avaient pas obtenu le consentement de la plaignante et qu'ils n'auraient pas dû transmettre les documents personnels de celle-ci à l'homme. À notre demande, ils se sont excusés par lettre à la plaignante.

Nous confirmons que la plainte est fondée.

Ce n'est pas la première fois qu'un incident de cette nature se produit dans un haut-commissariat du Canada.

Nous avons recommandé que tous les hauts-commissariats créent un tampon « À DÉTRUIRE/À NE PAS RETOURNER AU DEMANDEUR » qui servira à indiquer les documents ne provenant pas du demandeur de visa. La mission de Dhaka l'a déjà fait.

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