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Parlons franchement de Twitter

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Vous avez peut-être constaté que nous avons maintenant un compte Twitter. 260 d’entre vous avez décidé de suivre @privacyprivee – ce qui est remarquablement optimiste et patient de votre part, puisque nous n’avons été ni constants, ni très actifs.

Twitter pose un problème inhabituel pour un organisme fédéral responsable de servir un pays ayant deux langues officielles. En tant qu’outil, il encourage l’échange rapide d’information, de liens et d’opinions. La plupart des tweets (microbillets en français), ne ressemblent en rien aux messages parfois ennuyants et traditionnels que les Canadiens s’attendent à recevoir de la part du gouvernement, grâce aux « #hashtags », « @replies » et aux hyperliens raccourcis. Une suite de microbillets ressemble souvent à mille conversations individuelles, simultanées et publiques.

Être sur Twitter a ses avantages. Parmi nos 253 suiveurs, je vois des citoyens, des universitaires, des journalistes, des défenseurs de la vie privé, des défenseurs de la transparence du gouvernement et autres. Des discussions récentes classées sous « #hashtags », tels que « #privacy », « #dpi », « #dhsprivacy », et « #crtc » démontrent que les utilisateurs de Twitter partagent plusieurs de nos préoccupations et suivent plusieurs des mêmes enjeux. Ils réagissent rapidement aux développements technologiques, aux changements dans les politiques et aux possibles infractions au droit à la vie privée que l’on retrouve partout au monde. Leurs microbillets contiennent souvent des hyperliens raccourcis vers des médias traditionnels, des reportages à la première personne, des transcriptions de leurs témoignages formels à des organes législatifs, des analyses poussées de la technologie et leurs observations personnelles.

Soyons clairs. C’est difficile pour un organisme fédéral de communiquer de cette façon. Ça ne fait pas partie de nos habitudes. Nous ne sommes même pas libres de commenter des enjeux. Nous devons respecter la fonction publique et les procédures parlementaires. Dans notre cas, des causes ou des enjeux particuliers abordés sur Twitter pourraient faire l’objet d’une enquête officielle ou d’une vérification.

Plus important encore, ce n’est pas évident pour les organisations d’adopter sur Twitter une voix personnelle qui en même temps fait autorité. Plusieurs organisations utilisent Twitter comme un outil de diffusion alertant leurs suiveurs de la publication de matériel pertinent sur leurs autres sites. Derrière d’autres @s, vous trouverez seulement des employés du service à la clientèle ou un simple agent des communications. Quelques organisations permettent à des spécialistes d’utiliser Twitter et d’autres outils semblables afin de communiquer avec leurs homologues.

Mais comment un Commissariat comme le nôtre peut-il être bien représenté dans un média évoluant aussi rapidement? Nous sommes des défenseurs du droit à la vie privée, mais nous avons également des responsabilités aux termes de la loi. Nous sommes intéressés par un large éventail d’enjeux et de politiques, mais reconnaissons qu’il pourrait y avoir des autorités plus grandes que la nôtre.

Cela nous ramène à @privacyprivee. Nous sommes toujours en train d’apprendre à utiliser Twitter. Nous essayons de trouver une voix Twitter pour le Commissariat qui est digne de confiance, qui fait autorité ET qui respecte les politiques gouvernementales. Nous savons que l’outil est extrêmement utile et que nous devrions l’utiliser plus efficacement. Cela prendra quelque temps, mais pendant que nous sommes à la recherche de cette voix, je vous remercie de votre patience.

* Une note sur les langues officielles : En vue de respecter notre dualité linguistique, nos microbillets seront publiés en anglais et en français. Si une Canadienne ou un Canadien (ou quiconque) envoie un message à @privacyprivee, nous répondrons dans la langue de son choix. En d’autres mots, nos communications officielles seront dans les deux langues, nos conversations seront dans la langue que vous aurez choisie. (En autant que ce soit en anglais ou en français. Autrement, nous nous en remettons à Babelfilsh.)

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